Haiti

Haiti: Jude Jean «Mon engagement sociopolitique, je l’ai compris depuis mon jeune âge»

BOUCAN CARRÉ – Je l’ai compris depuis mon très jeune âge et c’est ce qui a renforcé mon engagement sociopolitique:

“Face aux catastrophes naturelles, face à certaines maladies, face à l’insécurité et dans bien d’autres situations, personne n’est à l’abri”. Le drame du 12 janvier n’a pas fait distinction de titre, de rang, de classe ou de couleur. Certaines maladies exigent des interventions rapides qui n’attendront pas un vol vers la République Dominicaine, vers Cuba ou vers Miami.

Tout ceci pour continuer à rappeler à tous mes frères et soeurs Haïtiens du besoin urgent de nous engager tous au changement de ce pays.

Je ne cesse de me rappeler et de rappeler à tous les hommes politiques, aux élus et aux grands commis de l’état du grave devoir d’aider le peuple Haïtien à se relever des affres du désespoir et de la misère. Et ce que nous ne devons pas oublier: tôt ou tard, la nature et l’histoire nous demanderont des comptes et nous sommes tous sujets à être, malgré nous, au coeur de la melasse.

Sans vouloir être trop long, ces quelques lignes ont suscité en moi la mémoire de ces réflexions de la rublique La sagesse en 2 minutes chrono – Un mot, une citation ? Jean-Louis explique sur Zebuzz TV et je cite:

” Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière asséchée, le dernier poisson pêché, l’homme s’apercevra que l’argent n’est pas comestible “. Ce proverbe indien reflète bien la rapacité de l’homme et sa capacité à ” foncer tête baissée dans le mur ” sans se soucier des conséquences. L’homme aime satisfaire d’abord ses propres besoins, ses propres envies et nourrir ses propres intérêts.

Comme le disait La Rochefoucault: ” Toutes les vertus des hommes se perdent dans l’intérêt comme les fleuves se perdent dans la mer “. Le célèbre écrivain russe Fiodor Dostoïevski écrivait : “On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers “. Oui, pour le profit, dans notre monde, on ment, on pille, on tue. William Wordsworth, un poète romantique anglais du XIXème siècle commentait également : ” N’ai-je pas raison de me lamenter sur ce que l’homme a fait de l’homme ? ”

Réfléchissons et engageons nous à faire du développement de ce pays notre principal point de mire.

Au service de Boucan Carré et du pays
Député Jude Jean

Source/Député Jude Jean
Photo/Député Jude Jean
www.anmwe.com

Jude-Jean

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