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Haiti: La ministre de la Santé, Florence Duperval Guillaume, confirme la présence du virus zika

PORT-AU-PRINCE – La ministre de la Santé haïtienne Florence Duperval Guillaume a confirmé vendredi la présence en Haïti du virus zika, véhiculé par des moustiques, après des semaines de soupçons face à la multiplication de malades.

«Même si j’avais été personnellement malade, tant qu’il n’aurait pas été prouvé que le virus zika était dans mon sang, je n’aurais pas pu parler en tant que ministre de la Santé publique» a affirmé Florence Duperval Guillaume lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince, répondant aux critiques accusant les autorités de laxisme.

Jeudi, le laboratoire de référence régional, situé à Trinité-et-Tobago, a confirmé que sur les 11 échantillons sanguins prélevés sur des patients en Haïti, cinq se sont révélés positifs.

La maladie zika est transmise par des moustiques diurnes du genre Aèdes. Les symptômes de la maladie sont semblables à ceux de la dengue et du chikungunya.

Le ministère haïtien de la Santé et de la population a précisé dans un communiqué de presse que la maladie pouvait être asymptomatique ou «caractérisée par une fièvre modérée, des maux de tête, conjonctivite, des éruptions cutanées avec démangeaison, douleur des articulations et des muscles, gonflement des pieds et des mains».

La ministre appelle la population dans son ensemble à se protéger, mais a surtout insisté pour que les femmes enceintes prennent toutes les précautions possibles, le zika «pouvant entraîner la perte du foetus ou des déformations de type microcéphalée de l’enfant» a-t-elle expliqué.
Prônant la «science avec conscience», Florence Duperval Guillaume a tenu à préciser qu’aucun cas mortel de zika n’avait été enregistré à travers le monde.

Les autorités ont annoncé que, comme lors de l’épidémie de chikungunya en Haïti en 2014, des opérations de fumigations vont commencer dans l’aire métropolitaine, où les premiers cas de zika ont été recensés.
Les habitants sont par ailleurs appelés à nettoyer les alentours de leur domicile, à couvrir les récipients servant au stockage de l’eau et à appliquer des lotions antimoustiques.

La faiblesse des institutions du pays le plus pauvre des Amériques accroît la prolifération des épidémies véhiculées par les moustiques. Sans des systèmes généralisés de ramassage des ordures et d’évacuation des eaux de pluie, l’environnement urbain haïtien, très dense, est propice à la multiplication des nuisibles.

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Source/La Presse
Photo/La Presse
www.anmwe.com

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