MOCA, REPUBLICA DOMINICA – Mercredi, une vive tension a régné dans la communauté d’Ortega, à Moca en République Dominicaine, où la population à détruit et saccagé les habitations d’haïtiens, qui vivaient en situation irrégulière. L’incident s’est produit suite à la découverte d’un jeune dominicain Carlos José Núñez Gómez âgé de 18 ans, un moto-taxi qui avait disparu depuis lundi, retrouvé mort, ligoté après avoir été battu, à Rancho Viejo (La Vega), la moto a été volée.
Plus de 300 de nos compatriotes (hommes, femmes et enfants) ont réussi à s’enfuir et échappé à une foule très en colère, armée de bâton, d’autres ont été chassés hors de la communauté, assez brutalement. La population accusait des haïtiens d’être responsables de la mort du jeune Gómez, se basant sur le témoignage de la famille, qui a affirmé que les derniers passagers, qu’il avait prit étaient des haïtiens.
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Un contingent de la Police nationale a été envoyé mercredi après-midi à Ortega, afin de sécuriser la zone et prévenir de nouvelles attaques et des affrontements contre la population haïtienne. Mercredi soir le calme semblait être revenu.
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Posted by ANMWE on Friday, April 10, 2015
La police a confirmé que Willy, le frère de Gomez a déclaré aux enquêteurs que lundi, son frère avait pris à bord de sa moto deux haïtiens illégaux et depuis il n’était jamais revenu.
Les résidents et des organisations locales ont lancé un appel à la Direction Générale de l’immigration pour que soit rapatrié tous les haïtiens illégaux vivant dans leur communauté, qui selon-eux menaceraient leur sécurité. Plusieurs membres de la populations surveillent les accès du quartier pour éviter le retour des haïtiens.
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Cet incident montre une fois de plus, a quelle point la tension est explosive entre les communautés dominicaines et haïtiennes, qui chaque fois qu’un incident se produit, rejette la faute sur l’autre communauté, sans attendre les résultats des enquêtes et l’action de la justice. Un jugement populaire, que malheureusement nous connaissons aussi trop souvent en Haïti.
Source/SL/ HaïtiLibre
Photo/La Prensa