Haiti

Poursuites internationales envisagées contre Jovenel Moise et ses alliés internationaux et du secteur privé haïtien, rapporte Me. Newton St. Juste

HAITI – Me. Newton Louis St Juste se trouve depuis plus d’une semaine aux Etats-Unis où il a déjà rencontré plusieurs organisations des droits de l’homme partenaires ainsi que des personnalités politiques proches de la nouvelle administration américaine pour faire le point sur la vérification des élections présidentielles du 20 novembre 2016 suspendue par le BCEN afin de favoriser la victoire de Jovenel Moise.

L’homme de loi a fait remarquer que conformément à la décision avant-dire droit du BCEN après les deux premiers jours de vérification plus de 80% des procès-verbaux confrontés aux feuilles de comptage et aux listes d’émargement étaient entachés d’irrégularités frauduleuses au profit du candidat du PHTK. Pour sauver Jovnel Moise, le Tribunal électoral a violé sa propre décision en suspendant le processus de vérification, a fait savoir Me. St. Juste.

L’avocat a également fait état des liens du PHTK en général et de Jovenel Moise avec les milieux mafieux nationaux et internationaux impliqués dans le blanchiment d’argent provenant du trafic de drogue, de la corruption et d’autres infractions transnationales en témoignent le rapport d’enquête de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) indexant le PDG de l’Agritrans pour blanchiment et l’arrestation de Guy Philippe pour trafic et drogue et blanchiment. Dans le cas où ce dossier de criminalité transnationale organisée n’est pas clarifié par les Instances haïtiennes compétentes avant le 7 février 2017 l’homme de loi envisage de le porter par devant les Pays avec lesquels Agritrans a des rapports commerciaux et par devant les Institutions internationales impliquées dans la lutte contre le Blanchiment, notamment le GAFIC et le GAFI.

Me. Newton Louis St Juste envisage également de renouveler après le 20 janvier 2017 auprès de l’Administration de Trump les plaintes et demandes d’enquêtes formulées devant le Congrès, la Chambre de Représentant et le Département d’Etat sur les dérives orchestrées en Haïti par l’Administration d’Obama via Hillary Clinton, Bill Clinton, Cherryl Mills, Kenneth Merten, Pamela White et Peter Mulrean.Notons que dans une énième correspondance datée du 18 novembre 2015 adressée aux Parlementaires Orrin Hatch et Paul Ryan, Présidents du Senat et de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, l’avocat Newton Louis St Juste avait sollicité une Commission d’enquête parlementaire sur le rôle joué par l’Administration de Barack Obama dans les fraudes perpétrées au cours des élections de 2010 et 2015 en faveur de Michel Martelly et du PHTK.

Dans cette lettre Me. Newton Louis St Juste avait rappelé aux Parlementaires américains :

1- La contestation des résultats du 1er tour des présidentielles de 2010 avant leur publication par Kenneth Merten en faveur du candidat Michel Martelly via la note de l’Ambassade américaine datée du 7 décembre 2010 ;

2- Les mails destinés à changer les résultats des élections au profit de Michel Martelly et échangés entre Bill Clinton, Hillary Clinton, Cherryl Mills, Kenneth Merten, Thomas Adams et des membres du secteur privé haïtien, en particulier Réginald Boulos ;

3- Les déclarations de l’ancien Premier Ministre haïtien Jean Max Bellerive selon lesquelles la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton s’était rendue en Haïti le 30 janvier 2011 pour contraindre l’ancien Président René Préval d’écarter le Candidat Jude Célestin au profit de son favori Michel Joseph Martelly.

4- Les révélations de Pierre-Louis Opont dans une interview accordée à la Radio Vision 2000 le 2 juillet 2015 selon lesquelles les résultats du 1er tour des présidentielles de 2010 ont été changés sur injonction de Cherryl Mills, Chef de Cabinet de l’ancienne Secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

5- Le voyage de John Kerry en Haïti sur invitation du Président Michel Martelly le 6 octobre dernier, à quelques jours des élections frauduleuses du 25 octobre et la position des Etats-Unis sur ces élections exprimée à travers le CORE GROUP en faveur de Michel Martelly comme en 2010.

6- L’usage personnel de la Diplomatie américaine en Haïti par Hillary Clinton, Bill Clinton et John Kerry pour supporter de manière indéfectible des dirigeants liés à la corruption, au blanchiment d’argent provenant notamment du trafic de la drogue et du kidnapping et pouvant être utilisé au financement du terrorisme.

KAPZY NEWS

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