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Monde: Le président élu Joe Biden promet de rassembler l’Amérique

WILMINGTON, DE – En promettant « de ne pas diviser, mais bien d’unifier », le président nouvellement élu Joe Biden a tendu la main samedi soir à ses opposants dans un discours rempli d’espoir appelant son peuple à « guérir l’Amérique ».

Il est temps de coopérer, […] d’abaisser la température. De se regarder et de s’écouter les uns et les autres », a lancé l’ancien vice-président de 77 ans lors de son allocution à Wilmington, au Delaware, où il habite.

Après quatre jours de suspense, le démocrate Joe Biden a finalement été couronné 46e président des États-Unis.

Il a lancé un message d’espoir en affirmant que « cette sombre ère de diabolisation en Amérique se termine[rait] ici et maintenant ».

Plusieurs ont poussé un soupir de soulagement en apprenant sa victoire, après la présidence du candidat défait Donald Trump marquée par la division.

Kamala Harris est quant à elle entrée dans l’histoire en devenant la première femme à accéder à la vice-présidence.

Un peu partout aux États-Unis, des citoyens sont descendus dans les rues pour manifester leur joie.

Endiguer la pandémie

Dans son discours attendu, le président-élu Biden a mis la table concernant ses intentions pour son mandat, comme combattre le racisme systémique.

« Les Américains nous ont demandé de réunir les forces de la décence et les forces de l’équité. De réunir les forces de la science et les forces de l’espoir pour les grandes batailles de notre temps », a-t-il affirmé.

Mais avant toute chose, il a reconnu qu’il faudrait réussir à endiguer la propagation de la COVID-19, qui frappe durement le pays.

Pour ce faire, il a annoncé qu’il mettrait en place dès lundi une équipe de « scientifiques et d’experts » pour arriver avec un plan à mettre en place lors de son investiture en janvier.

Mandat difficile

Or, le mandat du président démocrate ne s’annonce pas de tout repos. Il fait face à de nombreux défis, dont la réunification d’un peuple divisé après une course présidentielle serrée.

« Il va faire face à une série de difficultés hors de l’ordinaire qu’aucun président n’a jamais connue : une pandémie qui fait rage, une économie et un système de justice inégaux, une démocratie à risque et un climat en péril », a souligné Barack Obama, 44e président américain, en félicitant son ancien vice-président.

Congratulations to my friends, @JoeBiden and @KamalaHarris — our next President and Vice President of the United States.

— Barack Obama (@BarackObama) November 7, 2020
Également, difficile de passer sous silence la passation des pouvoirs entre l’administration Trump et l’équipe de Joe Biden qui s’annonce houleuse, si le président s’entête à s’accrocher.

L’homme qui fêtera ses 78 ans le 20 novembre prochain pourrait aussi devoir composer avec un Sénat à majorité républicaine, ce qui pourrait venir compliquer sa façon de gouverner. Barack Obama s’était buté à la même réalité lors de son deuxième mandat.

« Nouveau président le plus menotté en 50 ans ? » s’est demandé sur Twitter Rafaël Jacob, chercheur à la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM, d’autant plus que la Cour suprême est « résolument conservatrice », alors que Trump y a nommé trois nouveaux juges.

Source/Journal de Montréal
Photo/Archives
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