Haiti

Haiti: Moïse Jean Charles dénonce un complot visant à privatiser l’Office d’assurance véhicules contre tiers

PORT-AU-PRINCE – Le principal dirigeant de la plateforme politique « Pitit Dessalines », Jean Charles Moïse accuse la présidence de Jovenel Moïse d’ourdir un complot avec un homme d’affaires haïtien, en vue de privatiser l’Office d’assurance véhicules contre tiers (Oavct).

L’ancien sénateur du Nord attribue la mise en disponibilité, par la commission technique de restructuration de l’institution, de 350 employés de l’Oavct, au soutien que lui auraient accordé ces derniers, lors d’une visite à l’Oavct.

« Ils étaient environ 2 à 3 cents personnes à m’accueillir à l’Oavct. La commission de Jovenel Moïse les a tous révoqués, même ceux qui sont venus m’accueillir à la barrière », condamne Jean-Charles Moïse, en conférence de presse, donnée à la fin de la semaine dernière à Port-au-Prince.
L’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016 appelle toutes les forces vives de la nation à unir leurs forces, afin de faire obstacle à l’agenda de Jovenel Moïse, qu’il présente comme un vassal de la bourgeoisie.

Le syndicat des employés de l’Oavct a dénoncé la mise en disponibilité sans solde de plus de 350 employés de cette institution.

Cette mise en disponibilité constitue une révocation maquillée, selon le porte-parole du syndicat, Jean Roody Saint-Juste.

Le gouvernement de Jack Guy Lafontant a remplacé, fin juin 2017, l’ancien directeur général de l’Oavct, Elie Blaise, par une commission technique de restructuration, suite à des mouvements qui réclamaient son départ pour mauvaise gestion.

Ces protestations ont paralysé l’Oavct, pendant plusieurs semaines, à partir de fin mai 2017, sur tout le territoire national.

La paralysie des activités à l’Oavct, du mois de mai 2017 à début juillet 2017, a empêché les contribuables de renouveler leur police d’assurance.

Malgré cette grève, plusieurs chauffeurs ont été sanctionnés, par des agents de la circulation, pour absence ou expiration de ce document.

La commission technique de restructuration, dont l’objectif est de travailler sur l’élaboration d’un plan d’urgence, a un délai de six mois (jusqu’à la fin du mois de décembre 2017) pour réaliser sa mission.

Toutefois, cette échéance peut exceptionnellement s’étendre jusqu’au 30 juin 2018, si la situation l’exige.

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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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Moise Jean Charles

 

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