Haiti

Haïti: L’Eglise catholique exige la libération des cinq prêtes et des deux religieuses enlevées

PORT-AU-PRINCE – L’Eglise catholique en Haïti exige la libération des 10 personnes enlevées dont les cinq prêtes et les deux religieuses

Les responsables de l’Eglise catholique en Haïti, à travers diverses entités, ont réagi pour condamner l’enlèvement dimanche de 10 personnes dont cinq prêtres catholiques de la société des prêtres de saint Jacques, deux religieuses ainsi que deux autres personnes par le gang 400 mawozo dans la commune de Croix-des-Bouquets.

L’Archevêché de Port au – Prince, dans une note, a crié sa colère et son désarroi tout en demandant aux « autorités de l’État de s’assurer que les personnes séquestrées soient le plus rapidement relâchées, sans versement de rançon et que le pays tout entier respire enfin un renouveau de sécurité et de sérénité. » Elle a aussi exprimé sa proximité et ses sympathies à toutes les personnes victimes d’enlèvement et de toute autre forme de violence, souvent dans l’indifférence flagrante des autorités publiques.

« Nous réclamons pour tous les missionnaires et tout le peuple la sécurité et la paix. Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de nos frères er sœurs retenus. Aux kidnappeurs et aux commanditaires de kidnapping, nous disons haut et fort : Sispan n detwi peyi a, Sispan n detwi lespwa pèp Ayisyen Sispan n mòde dwèt kap banou manje », a ajouté Monseigneur Max Leroy MESIDOR , Archevêque Métropolitain de Port – au – Prince dans cette note.

Au journal Vatican News, le président de la Conférence Episcopale Monseigneur Launay Saturné a fait savoir que ces enlèvements sont une situation qui plonge le peuple haïtien et l’Église d’Haïti dans la plus grande consternation. Elle touche le monde indistinctement, pas seulement l’Église catholique, parce qu’en kidnappant 10 personnes, les gens pensent que personne n’est à l’abri dans ce pays.

Les cas d’enlèvement et d’insécurité, depuis deux ans et demi, c’est le quotidien du peuple haïtien. La situation n’est pas transitoire: elle est chronique, parce qu’elle a des conséquences incalculables sur la vie d’un peuple qui est non violent, qui est pacifique, un peuple qui cherche sa paix, alors que chaque jour nous faisons l’expérience de la violence.

Source/Juno7
Photo/Archives
www.anmwe.com

To Top