Haiti

Haïti: La Police Nationale et les Forces Armées s’assurent du contrôle dans Village de Dieu

PORT-AU-PRINCE – Les forces de sécurité sont présentes au Bicentenaire, plus précisément aux alentours du Village de Dieu, fief des groupes armées de 5 secondes, a constaté Haiti Press Network. Joint au téléphone par HPN, ce samedi 20 mars, le Secrétaire d’État à la communication, Frantz Exantus a confirmé à l’Agence la présence constante des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et des militaires des Forces armées d’Haïti (FAd’H) aux alentours du Village de Dieu, en vue de son contrôle.

« Je peux vous confirmer que la police et l’armée encerclent présentement le Village de Dieu. Toutefois, je ne peux pas vous dire si les forces de l’ordre pénètrent déjà ce bidonville », nous a répondu le Secrétaire d’État, Frantz Exantus.

De nombreuses personnes en provenance ou à destination de l’aile sud de Port-au-Prince, ont témoigné effectivement avoir vu ce déploiement conjoint des deux forces armées du pays dans les parages du Village de Dieu, l’un des dangereux repaires de bandits armés de la capitale.

Toutes les personnes, a-t-on appris, à pied et/ou en voiture voulant emprunter la route du bicentenaire, ont été contraintes de rebrousser chemin par les forces de l’ordre qui occupent, on ne sait pour combien de temps, l’espace.

Par ailleurs, tous les yeux sont pratiquement rivés pour l’instant sur le quartier du Village de Dieu où environ 4 policiers ont été assassinés avec atrocité le vendredi 12 mars en cours. Leur famille et l’État n’ont toujours pas récupéré les corps des victimes.

Suivant des informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux, le quartier du Village de Dieu risque d’être balayé à n’importe quel moment de la durée par les forces de l’ordre qui semblent définitivement déterminées à rétablir la paix dans la cité.

Cependant, nombreux sont les gens qui craignent à ce que les criminels n’aient pas eu le temps de prendre la poudre d’escampette dans la nature avec armes et minutions, tel qu’il a été le cas pour Chada au Cap-Haïtien (Nord) et le gang bizarrement dénomé « 400 mawozo » à la Croix-des-Bouquets (Ouest).

Source/Haïti Press Network (HPN)
Photo/Archives
www.anmwe.com

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