PORT-AU-PRINCE – C’est pour dénoncer le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays qu’un concert de klaxon a été réalisé ce vendredi à midi dans la capitale haïtienne. Les citoyens appellent les autorités à assumer leurs responsabilités.
Comme annoncé, un concert de klaxon a été réalisé ce vendredi à Port-au-Prince pour dénoncer le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays.
Les voitures ne se sont pas arrêtées mais la majorité des chauffeurs ont fait retentir leurs klaxons. Voiture, motocyclette ou autobus, tous ils ont participé à la réussite de cette protestation contre l’insécurité.
Dans le même temps, plusieurs citoyens se sont mis à taper sur tout objet pour faire du bruit contre le kidnapping.
Mackenley était venu passer un moment au Champ-de-Mars sur la place des artistes où une fusillade avait fait deux morts et un blessé. A midi, il s’est précipité dans sa voiture et a klaxonné pendant environ dix minutes.
“J’ai senti que c’était mon devoir de participer à ce cri collectif contre le kidnapping”, a-t-il indiqué.
Même son de cloche de la part d’un jeune chauffeur de taxi moto qui a choisi de faire une pause, le temps de participer à ce concert de klaxon.
Le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays inquiète de plus en plus. Les citoyens appellent les autorités à assumer leurs responsabilités.
A l’instar de Mackenley, ils disent attendre beaucoup plus des autorités qu’une simple interdiction pour certains véhicules aux vitres teintées de circuler.
Ils appellent à des mesures urgentes pour réduire les marges de manœuvre des bandits. Certains dénoncent d’ailleurs les rapports de proximité entre des membres de l’Administration et les bandits qui sèment le deuil au sein des familles haïtiennes.
On a remarqué un imposant dispositif de sécurité ce vendredi à la mi-journée au Champ-de-Mars.
Après la grande manifestation du dimanche 28 février dernier contre kidnapping à l’initiative du secteur protestant et des organisations de droits humains, une marche pacifique est prévue ce dimanche 7 mars dans la capitale haïtienne.
Source/Haïti Press Network (HPN)
Photo/Archives
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