PORT-AU-PRINCE – Intervenant, mardi 10 janvier, sur les ondes de radio Signal FM, Stanley Lucas, évoluant aux États-Unis d’Amérique a cité les noms de six autorités haïtiennes qui, selon lui, ont livré le sénateur élu de la Grand’Anse, Guy Philippe aux Américains, suite à son arrestation par les agents de la BLTS, le jeudi 5 janvier dernier, à Pétion-Ville.
Le président provisoire, Jocelerme Privert, le ministre de la Justice, Camille Junior Edouard, le ministre de l’Intérieur, François Anick Joseph, le ministre des Affaires étrangères, Pierrot Délienne, l’ambassadeur d’Haïti à Washington, Paul Altidor et Mikerlange Gédéon, chef de la Police nationale d’Haïti ont signé l’extradition de Guy Philippe à la Justice américaine, dit Stanley Lucas de façon confirmative.
Stanley Lucas qui appelle ces autorités à donner des explications relatives à la légalité de l’arrestation, suivie de l’extradition de M. Philippe, dit ne pas comprendre le comportement de celles-ci qui restent encore en poste.
« On est en démocratie où il y a des institutions et des responsables. Aujourd’hui est 10 janvier, alors que cette arrestation a été effectuée le 5 janvier. Il n’est pas normal que le pouvoir exécutif soit encore en place après la déportation de Guy Philippe, à laquelle aucune autorité haïtienne ne peut jusqu’à présent fournir d’explications claires », déplore Stanley Lucas qui estime que les institutions du pays ne font pas leur travail comme il se doit.
M. Lucas persiste et signe à ce que ces autorités puissent fournir un ensemble de réponses à la population à savoir : quelle est la légalité de l’arrestation d’un sénateur élu et pourquoi le système judiciaire haïtien conformément à la Constitution ne dit pas son mot sur la question.
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Source/Haiti Press Network
Photo/Archives
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