PORT-AU-PRINCE – Le Collectif du 4 décembre demande aux autorités responsables de la sécurité du citoyen et de ses biens de réagir promptement avec la plus grande rigueur contre les fauteurs de troubles et casseurs lors de manifestations violentes.
Dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse, en date du 01 décembre 2016, il déplore les manifestations violentes, les menaces, les agressions verbales et physiques ainsi que les appels à la violence subséquents à la publication des résultats partiels de la présidentielle du dimanche 20 novembre 2016.
Il demande aux partis politiques de rappeler leurs partisans à l’ordre et rappelle aux candidats mécontents qu’ils disposent d’un recours par devant le Bureau du contentieux électoral national (Bcen), conformément au décret électoral.
La tenue d’élections crédibles constitue un pas important vers la stabilité et le progrès dans le pays.
Le Collectif estime qu’il est impératif que tous les acteurs politiques respectent les procédures, l’ordre établi et les termes du décret électoral.
Les menaces et la violence, d’où qu’elles viennent, sont contre productives et ne font que nuire tant à la société qu’à l’image du parti qui les profère, condamne-t-il.
« La destruction de nos immeubles dans un passé récent n’a fait que déstabiliser l’économie du pays déjà précaire. Si nous voulons sortir de cet état de misère qu’affiche actuellement le pays, nous devons garder notre calme pour avancer et poser les problèmes avec discernement ».
Le retour à l’ordre constitutionnel est la voie qui permettra de reconquérir notre dignité nationale et développer notre production nationale, prône-t-il.
Environ une semaine avant la tenue des élections du 20 novembre, l’ancien président Jean Bertrand Aristide qui supporte la candidate à la présidence du parti Fanmi lavalas a appelé ses partisans à la légitime défense et au dechoukaj elektoral, forme de violence électorale.
Une série de manifestations violentes de Fanmi lavalas se sont intensifiées dès le lendemain de la publication des résultats partiels de la présidentielle.
Dans l’après-midi du mercredi 30 novembre 2016, des casses ont été opérées, dont des pare-brises de plusieurs véhicules brisés, et d’autres dégâts matériels, à Delmas.
Les manifestants ont regagné les rues, ce jeudi 1er décembre 2016, pour continuer de dénoncer les derniers résultats électoraux.
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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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