PORT-AU-PRINCE – Analysant le projet d’électricité 24/24 annoncé en grande pompe par Jovenel Moïse au tout début de son quinquennat, Jose Davilmar, le Directeur de Communication de l’Électricité d’Haïti n’en fait pas dans la dentelle. Malgré sa fonction de directeur dans cette boîte purement politique, il préfère appeler le chat par son nom.
Répétant les propos du Directeur de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie (ANARSÉ), le Dr Évenson Calixte, José Davilmar précise qu’aucune personne lucide n’allait jamais croire à une telle annonce, qui de surcroît, était politique.
« Ce que font les hommes politiques, c’est de vous dire ce que vous voulez entendre. Dans le cadre de ce projet, le chef de l’État avait fait une annonce politique », déclare t-il.
Analysant le projet d’électricité 24/24 annoncé en grande pompe par Jovenel Moïse au tout début de son quinquennat, Jose Davilmar, le Directeur de Communication de l’Électricité d’Haïti n’en fait pas dans la dentelle. Malgré sa fonction de directeur dans cette boîte purement politique, il préfère appeler le chat par son nom.
Répétant les propos du Directeur de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie (ANARSÉ), le Dr Évenson Calixte, José Davilmar précise qu’aucune personne lucide n’allait jamais croire à une telle annonce, qui de surcroît, était politique.
« Ce que font les hommes politiques, c’est de vous dire ce que vous voulez entendre. Dans le cadre de ce projet, le chef de l’État avait fait une annonce politique », déclare t-il.
« Installé 300 megawatts de courant dans tous les pays du monde, cela prend du temps et cela à un coût. Aujourd’hui, nous voici devant l’évidence car les 24 mois se sont écoulés et nous n’avons toujours pas d’électricité 24/24 contrairement à ce qui a été promis », précise Jose Davilmar sur le plateau de « Sak ap kwit », sur télé 20.
Parallèlement, son avis par rapport aux deux ans de Jovenel Moïse comme président paraît honnête. Pour lui, rien n’a été fait pendant ces deux ans et n’importe quel citoyen qui était à la place du chef de l’État n’aurait rien fait, selon ce qu’il a laissé entendre.
Source/Juno7
Photo/Archives
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