PORT-AU-PRINCE – Apparemment, les greffiers en Haïti ne seraient pas satisfaits des réponses, jusque-là apportées, à un ensemble de revendications, exprimées depuis plusieurs mois, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.
Les comités du Syndicat des greffiers d’Haïti (Sygh) et de l’Association nationale des greffiers haïtiens (Anagh) projettent de reprendre leur mobilisation, du mardi 22 au vendredi 25 août 2017.
Dans une correspondance, en date du vendredi 18 août 2017, adressée au titulaire du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), Me Heidi Fortuné, ces associations de greffiers lui rappellent la reprise du mouvement de grève, à cause de la non-satisfaction de leurs revendications.
Les greffiers protestataires revendiquent l’octroi d’arriérés de salaires, des cartes d’assurance, un ajustement de salaire et de meilleures conditions de travail.
Sur recommandation d’une Commission mixte, devant statuer sur les doléances des grévistes, le Ministère de la justice avait entrepris des démarches auprès de l’Office (public) d’assurance pour accidents du travail, maladie et maternité (Ofatma), afin d’aboutir à la disponibilité de cartes d’assurance à tous les greffiers.
Le processus de mise en place du programme de formation, exigé dans les revendications des greffiers, serait déjà entamé entre le ministère de la justice, l’École de la magistrature (Ema) et d’autres partenaires, fait savoir le Mjsp, dans une note de presse en date du vendredi 18 août 2017.
Des travaux de réfection sont également en cours, à l’Ema, afin d’accueillir les greffiers, d’ici octobre 2017.
Le Ministère de la justice aurait également insisté, auprès du Ministère de l’économie et des finances (Mef) ainsi que du pouvoir législatif, en vue de la prise en compte des demandes d’ajustement de salaires, dans le projet de loi de finances 2017-2018, déjà soumis par l’exécutif au parlement.
« La Commission mixte tient donc à rassurer, à tous les greffiers, qu’elle continue de travailler avec détermination, afin d’élaborer, de manière commune, les résolutions et propositions finales, qui découleront de ses travaux, et de les adresser aux plus hautes autorités de l’État, dans l’intérêt de la justice, des justiciables et de la population, en général, tel que défini dans sa lettre de mission », souligne la note du Mjsp.
Ayant été déclenchée le 3 juillet 2017, la grève des greffiers aura favorisé la création d’une commission mixte, composée de quatre cadres du Mjsp et de quatre membres de l’Association nationale des greffiers haïtiens et du Syndicat des greffiers haïtiens.
De multiples négociations ont été entreprises par les représentants des greffiers, des huissiers, des commis du parquet, auprès du Mjsp, via une commission, mise en place pour régler le désaccord.
Une période de trêve avait été observée, pendant deux semaines, par les protestataires, aux fins de tester la bonne foi des autorités.
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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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