PORT-AU-PRINCE – On le présente souvent comme le monsieur loyal de la politique haïtienne et pour lui qui avait adressé une demande médiation à Religion pour la Paix, le retrait de cette plateforme oecuménique est une catastrophe. Clarens Renois exprime sa profonde déception :
« Les principaux protagonistes ne voulaient pas d’un dialogue, qu’il s’agisse du président ou de l’opposition radicale. Si Religion pour la paix n’est pas qualifiée pour servir de médiateur, qui le sera ? »
La question que s’est posé le leader du parti UNIR sur les ondes de Radio Métropole ce mardi.
L’ancien journaliste regrette qu’une nouvelle fois des questions de détail fassent rater à Haïti son rendez-vous avec l’histoire. Mais il déplore aussi le manque de sincérité des acteurs, qui ont leur propre agenda non seulement politique, mais aussi et surtout économique. :
« Le développement de l’insécurité est la preuve de l’urgence de tenir un dialogue. Nous ne pouvons attendre que l’étranger vienne résoudre pour nous nos problèmes. La situation commande un dépassement de soi. »
Toutefois le politicien, qu’il est possible de qualifier d’opposant modéré, garde l’espoir d’un dialogue… ce jour viendra bientôt assure-t-il.
Source/Radio Métropole
Photo/Archives
www.anmwe.com