PORT-AU-PRINCE – Des lignes formées devant les banques commerciales, les supermarchés qui reçoivent des clients, des véhicules de transport en commun, bondés de passagers, des voitures privées qui arpentent les divers axes routiers et le commerce informel fonctionnant comme en temps normal, tout semble indiquer que la vie a repris ce mardi 5 novembre 2019 dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Les opérations policières de déblocage des rues lundi, laissait augurer une reprise des activités. Meme s’il faut souligner que dans certains endroits, les militants politiques qui réclament la démission du chef de l’Etat Jovenel Moïse, continuent d’ériger leurs barricades.
Toutefois, les risques de perturbation des activités, dans le cadre de l’opération baptisée « pays lock », pays bloqué, sont loin d’être négligeables. Les activités sont restées paralysées sur une bonne partie du territoire national depuis plus de huit semaines.
Le commerce, le transport en commun, l’école, pour ne citer que ces secteurs là, ont cessé de fonctionner, ralentissant considérablement les activités économiques.
Cependant, les activités scolaires n’ont toujours pas repris à Port-au-Prince, à Cap-haïtien et aux Gonaives entre autres. Les rues portent encore, dans ces villes, les stigmates des mouvement de protestations politiques.
Cette accalmie observée depuis plus de 24 heures arrive à un moment où certains acteurs de la communauté internationale, continuent de lancer des appels au dialogue.
Cependant, une frange de l’opposition politique, qui ne jure que par le départ du chef de l’Etat haïtien, accusé entre autres de dilapidation des fonds publics, affirme être sur le point de nommer bientot un président provisoire.
Ce nouveau président devrait entrer en fonction, selon l’opposition, avant le 18 novembre, date qui ramènera le 216e anniversaire de la bataille de Vertières, la dernière qui avait abouti à la proclamation de l’indépendance d’Haïti le 1er janvier 1804.
Source/Vant Bèf Info (VBI)
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