PORT-AU-PRINCE – Des organisations de femmes et de droits humains se solidarisent avec le Réseau nationale de défense des droits humains (Rnddh), dans des notes séparées dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Cet élan de solidarité fait suite aux actes d’intimidations perpétrés à l’encontre du Rnddh, plus particulièrement son directeur exécutif Pierre Espérance en date du 10 avril 2018.
Les locaux de l’institution ont été criblés de balles par des individus non identifiés.
¨Les actes d’intimidation perpétrés à l’encontre des locaux du Rnddh consisteraient à faire taire les organisations de droits humains¨, estime Solidarite fanm ayisyèn (la Solidarité des femmes haïtiennes – Sofa), dans une note en date du 16 avril 2018.
¨Ils auraient pour objectif de dire à ces organisations de ne pas se prononcer sur le laxisme de l’État par rapport aux problèmes qui rongent la société tels que : la corruption, l’impunité, l’injustice¨, poursuit la SOFA.
¨Ces actes odieux menacent aussi les acquis démocratiques basés sur la question des droits humains dans le pays depuis 1986¨, selon la SOFA qui souhaite une prise de conscience à ce sujet parmi les différents secteurs de la vie nationale.
Dans une note datée du 13 avril 2018, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains exhorte les autorités haïtiennes à intervenir de toute urgence pour stopper ces types d’actions.
Il demande aux autorités haïtiennes de diligenter « une enquête prompte, exhaustive, impartiale et transparente » afin d’identifier tous les responsables et de les sanctionner conformément à la loi.
L´Observatoire les exhorte aussi à travailler pour mettre fin à toute forme de harcèlement à l’encontre des défenseurs de droits humains afin qu’ils puissent faire leur travail sans entrave.
Ces actions viseraient à déstabiliser et terroriser les membres du Rnddh et l’ensemble des défenseurs de droits humains qui travaillent à défendre les personnes ou groupes en situation de vulnérabilité en Haïti, a réagi l’Organisation ¨Avocats sans frontière Canada¨ (Asfc), dans une note en date du 11 avril 2018.
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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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