PORT-AU-PRINCE – Le but de Daniel Jean Louis, est simple : faire passer Haïti de l’aide au commerce. Entrepreneur et professeur, il en a même fait un livre à succès : From aide to Trade, remarqué par Forbes.
10 000. C’est le nombre d’Haïtiens qui ont intégré le marché du travail grâce aux débours de Bridge Capital, la firme de Daniel Jean Louis. Cet entrepreneur social dont le livre « From aide to trade » connait un franc succès, dénonce l’envahissement du pays par l’aide internationale qui souvent s’opère au détriment des petites entreprises locales. Il vise la création de 100 000 emplois d’ici 2020.
Son combat alors est simple : faire passer Haïti d’un pays assisté a un territoire actif, qui exporte et crée de la richesse. Il a récemment été remarqué par le célèbre Magazine Forbes. Il déclare à Forbes : «Bridge Capital apporte des investissements et construit un réseau d’entreprises à travers le pays. Les gens bénéficient de la croissance des entreprises, des emplois sont créés, les vies transformées donnent de l’espoir aux familles. Je connais personnellement certaines entreprises qu’on a financé, y compris Enersa Haïti, une entreprise qui fournit l’énergie solaire ».
Jean-Louis est un entrepreneur motivé souligne Forbes Magazine. « Ma vision est de limiter le chômage, j’ai travaillé toute ma vie d’adulte en ce sens, je veux résoudre le problème du chômage en Haïti, je veux aider mes amis et ma famille haïtiens ». Le chômage est un grand problème en Haïti, explique-t-il. «Le chômage a été un problème en Haïti aussi longtemps que je me souvienne. Beaucoup de gens ont quelque chose à faire, une petite entreprise, mais jamais un vrai travail qui peut soutenir leurs coûts. » Il note que 70% des Haïtiens n’ont pas de travail formel.
Jean-Louis dit que le gouvernement est la racine du problème. La Banque mondiale a publié une étude à plusieurs reprises qui montre qu’Haïti est l’un des pires endroits au monde pour démarrer une entreprise. Il faut des milliers de dollars et des mois pour enregistrer une nouvelle société.
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Source/Loop Haiti
Photo/Archives
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