PORT-AU-PRINCE – Une dizaine d’employés du Conseil électoral provisoire (CEP) se voient dans l’obligation de demander l’asile politique auprès du gouvernement vénézuélien suite à leur refus de s’impliquer dans les mises en place pas trop catholiques au sein de la machine électorale, a appris Equilibreur.
Pour tenter de gérer la situation, le titulaire du ministère haïtien des Affaires étrangères, l’Haïtiano-Américain Pierrot Delienne, s’est rendu dans la nuit du vendredi 5 août à l’ambassade du Venezuela où s’étaient refugiés ces techniciens du CEP qui fuient les persécutions politiques. L’exigence leur a été faite de rester au bercail.
Des médias modernes ont rapporté que des pressions ont été exercées sur les demandeurs d’asile au sein même de l’Ambassade vénézuélienne à Port-au-Prince.
Selon les dernières informations, ces employés auraient accepté d’abandonner leur démarche suite à l’intervention du gouvernement haïtien avec la promesse d’assurer pleinement leur sécurité.
Au fur et à mesure, Jocelerme Privert, Léopold Berlanger et ses acolytes du CEP qui viennent de compliquer la vie de ces employés de l’institution électorale, laissent apparaître leur vrai visage.
La crédibilité des conseillers électoraux contrôlés par le Palais national est de plus en plus mise en doute par des partis politiques et des candidats. Selon eux, Léopold Berlanger pose déjà suffisamment d’actions qui prouvent son incapacité d’organiser des élections crédibles, honnêtes et transparentes.
Source/Equilibreur
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