OTTAWA, Canada – Seulement 300 Haïtiens menacés d’expulsion ont profité du sursis qui leur a été accordé pour tenter de régulariser leur situation, cette année.
La mesure, qui a pris fin le 4 août, tendait la main à quelque 1300 personnes sans statut, en grande majorité des Haïtiens arrivés au Québec après le séisme de 2010.
En décembre 2014, le gouvernement canadien a levé la suspension de renvoi en Haïti et au Zimbabwe, estimant que la situation dans ces deux pays avait évolué. À ce moment-là, on estimait à 3200 Haïtiens et 300 Zimbabwéens le nombre de personnes risquant le renvoi.
Devant les appels de la communauté haïtienne, on a suspendu la mesure une première fois, jusqu’au 1er juin 2015. À ce moment-là, 2200 personnes ont fait des demandes pour rester au Canada. Selon un document déposé au Parlement la semaine dernière par le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, 90 pour cent des demandes ont été acceptées.
Un second sursis a été accordé par le gouvernement Trudeau. Il a pris fin le 4 août. Et seulement 300 personnes ont cherché à en profiter. À en croire le Comité d’action des personnes sans statut, la majorité de ces demandes provenait des 220 personnes qui avaient essuyé un refus la première fois.
Le comité, tout comme le Bloc québécois, réclament une mesure globale et collective pour que toutes ces personnes obtiennent leur résidence permanente, pour des raisons humanitaires et sans qu’on étudie chaque cas.
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Source/Presse Canadienne
Photo/Archives
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