C’est une période de déportation massive des migrants haïtiens qui a débuté cette semaine. L’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) s’attend à ce que plusieurs dizaines de milliers de migrants soient rapatriés par 5 États latino américains.
Les gouvernements américain, mexicain, bahameen, cubain et des Turks and Caicos ont décidé de déporter massivement des migrants haïtiens.
Plus de 14 000 migrants haïtiens sont dans la zone frontalière entre les États Unis et le Mexique, 28 000 autres sont au Mexique, 20 000 sont en Colombie.
Dans la région caraïbe le gouvernement des Bahamas envisage de déporter plus d’un millier de migrants.
L’OIM redoute une crise humanitaire et appelle les gouvernements à modérer leur ardeur en ce qui a trait aux rapatriements. Il pourrait y avoir plus de 1000 migrants déportés par jour, prédit le représentant de l’OIM en Haïti.
Les déportation massives réalisées par l’administration Biden semblent avoir mis la puce à l’oreille des autres gouvernements pour se débarrasser des réfugiés haïtiens.
De plus le gouvernement haïtien avait envoyé également un signal clair sur sa disposition à ne pas s’opposer aux déportations. Le Premier Ministre Ariel Henry est donc pris au piège de la diplomatie cohérente. Il ne peut avoir une politique deux poids deux mesures mais doit accueillir les bras ouverts les migrants haïtiens.
Source/Métropole Haïti
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