PORT-AU-PRINCE – La lettre est datée du 28 janvier 2016, dans laquelle, Pierre Louis Opont, a annoncé au Président de la République, Michel Joseph Martelly, sa démission pour faire suite, dit-il, à la correspondance de son « parrain », le Forum économique qui lui avait demandé de jeter les tabliers.
« L’histoire retiendra que j’ai servi mon pays dans des circonstances particulières … » poursuit l’ex-président du Conseil électoral provisoire très décrié par plusieurs secteurs de la société.
Pierre Louis Opont a par ailleurs dans cette correspondance reconnaît son échec pour n’avoir pas pu conduire le pays vers des élections devant mener à la rentrée parlementaire le 11 janvier 2016 et à l’installation, le 7 février de la même année, d’un nouveau président élu.
Ainsi, « par respect pour l’engagement que j’avais pris lors de ma prestation de serment le 23 janvier 2015, j’estime qu’il est temps pour moi de partir », conclu-t-il.
Le Conseil électoral provisoire n’est il pas automatiquement caduc avec cette 5ème démission ? Celle de Opont survient à un moment où le chef de l’Etat avait demandé aux différents secteurs dont leurs membres avaient demissionné de pourvoir à leur remplacement.
Quel est le sort maintenant de Yolette Mengual, Lucie Marie Carmelle Paul Austin, Carline Viergelin et Lourdes-Edith Joseph Delouis, ces quatre « Conseillères électorales » qui s’accrochent à leur poste même après avoir perdu la confiance des secteurs qui les avaient désignées ?