PORT-AU-PRINCE – L’ancien candidat malheureux aux élections présidentielles de 2016, Jean Charles Moïse, dirigeant de la Plateforme politique Pitit Dessalines, dit craindre pour sa vie, après avoir été victime d’une tentative supposée d’arrestation, le mercredi 13 septembre, à Delmas 75 (périphérie nord-est).
« Après ce qui s’est passé à Delmas 75 ainsi que dans la soirée non loin des locaux de mon parti politique, je crois que ma vie est menacée. Je remets ma vie entre les mains de Jovenel Moïse », affirme le dirigeant de Pitit Dessalines, lors d’une conférence de presse, le jeudi 14 septembre 2017, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Le dirigeant de la Pitit Dessalines, aurait été victime d’une tentative d’arrestation par des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), qui ont encerclé son véhicule au niveau de Delmas 75 (périphérie nord-est).
Une patrouille de la Pnh aurait ouvert le feu sur Jean Charles Moïse alors qu’il se rendait dans les locaux de son parti à bord d’une motocyclette, après une manifestation organisée le mercredi 13 septembre 2017, dénonce-t-il.
Moise dit attendre les résultats d’une enquête ouverte par les autorités de la Pnh en vue de faire la lumière sur ce dossier.
Il pointe du doigt le Palais national qui serait, dit-il, l’auteur intellectuel de cette tentative d’arrestation et d’assassinat sur sa personne.
Malgré ces attaques, il dit renouveler sa détermination d’accompagner le peuple haïtien dans la lutte pour la démocratie et le changement.
Certains médias minimisent l’incident qui s’était produit dans la soirée du mercredi 13 septembre 2017, déplore-t-il.
Il remercie la population haïtienne pour son soutien, visant à contrer la tentative d’arrestation opérée par des agents de la Pnh.
Au cours de cet incident, plusieurs partisans et sympathisants de Moïse ainsi que des parlementaires étaient venus apporter leur solidarité au dirigeant politique.
Plusieurs parlementaires et ex-parlementaires notamment des sénateurs de l’opposition ont également dénoncé le comportement des agents de la Pnh, impliqués dans ce dossier.
Le responsable de Pitit Dessalines a annoncé quatre journées de mobilisation, allant du mercredi 20 au samedi 23 septembre 2017, pour continuer de protester contre le budget 2017-2018 controversé voté au parlement.
Le calendrier prévoit des manifestations à Pétionville, à Pèlerin 5 (périphérie est), devant la résidence privée du président Jovenel Moïse, ainsi que devant le palais national et le parlement haïtien au Bicentenaire.
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Source/Haiti Libre
Photo/Archives
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