PORT-AU-PRINCE – Si, dans sa fameuse adresse à la nation sur le salaire minimum le jeudi 27 juillet,le président de la République n’avait jamais mentionné de chiffre, dans un arrêté présidentiel publié dans un numéro spécial de Le Moniteur, Jovenel Moïse fixe le salaire minimum pour le secteur de la sous-traitance à 350 gourdes. Cette décision est applicable dès ce mardi 1er août…
Dans cet arrêté présidentiel, Jovenel Moïse commence d’abord par fixer le salaire minimum à 400 gourdes pour ceux qui fournissent 8 heures de travail par jour dans les institutions suivantes : production privée d’électricité ; institutions financières (banques, maisons de transfert, sociétés d’assurance) ; télécommunications ; commerce import-export ; supermarchés ; bijouteries ; galeries d’art ; magasins de meubles, de mobilier et d’appareils électroménagers ; magasins de matériel informatique ; entreprises de location de voitures ; entreprises de transport aérien ; entreprises de courriers, de transport de colis et de cargo ; entreprises de jeux de hasard (tenanciers de borlette, loterie, casino, etc) ; concessionnaires d’automobiles ; communication, agence publicitaire et presse (écrite, électronique, parlée et télévisée), sauf presse communautaire ; institutions scolaires privées ; institutions universitaires privées, institutions de santé privées, cabinet de médecins, polycliniques ; pompes funèbres ; agences maritimes et aéroportuaires ; cabinets de professionnels libéraux et de consultations ; agences de voyage et enfin les agences immobilières.
Ensuite, ceux qui fournissent 8 heures de travail par jour dans les secteurs suivants auront 350 gourdes de salaire minimum : bâtiments et travaux publics ; entreprises de location de camions et d’engins lourds ; entreprises de location de matériaux de construction ; entreprises de transport de matériaux de construction ; quincailleries ; autres institutions financières (coopératives, caisses populaires, institutions de microcrédit) ; commerce de gros ; magasins de livraison d’eau en vrac ; entreprises de transport terrestre ; imprimerie, photocopie, infographie, lithographie et services informatiques ; salon de coiffure et massage ; entreprises de nettoyage de vêtements ; industries extractives (mines et carrières) ; industries manufacturières tournées vers le marché local, industries d’embouteillage de boissons gazeuses, de jus, d’eau traitée, de brasseries.
Le locataire du Palais national fixe à 290 gourdes pour 8 heures de travail par journée les entreprises suivantes : hôtels et restaurants ; agriculture, sylviculture, élevage et pêche ; industrie de transformation de produits agricoles ; commerce de détails, sauf supermarchés, bijouteries, magasins de produis cosmétiques et de vêtements ; entreprises de transport maritime, presse communautaire, boutiques d’artisanat et maroquineries et enfin les autres services non marchands comme les organisations à but non lucratif, telles des ONG, des fondations, des associations, des coopératives de production et de services non financiers.
Pour 8 heures de travail par jour, le personnel de service à domicile recevra 200 gourdes. 350 gourdes pour la même durée pour ceux qui travaillent dans les industries d’assemblage tournée vers l’exportation et autres industries manufacturières tournée vers l’exportation. C’est surtout les syndicats de cette catégorie qui exigent un salaire minimum de 800 gourdes.
Dans un autre registre, 300 gourdes de salaire minimum pour 8 heures de travail pour les agents de sécurité privée et les entreprises de distribution de produits pétroliers.
En dernier lieu, ceux qui travaillent dans les écoles professionnelles privées et les institutions privées de santé employant plus de 10 personnes et qui offrent des services d’hospitalisation recevront 350 gourdes pour 8 heures par jour.
Cet arrêté abroge tous les arrêtés ou dispositions qui lui sont contraires. Il entre en vigueur dès ce mardi 1er août 2017.
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Source/Le Nouvelliste
Photo/Archives
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