PORT-AU-PRINCE – Le Conseil de sécurité des Nations Unies a entamé jeudi une visite de 48 heures en Haïti afin d’évaluer la situation du pays, trois mois avant le départ des Casques bleus de la mission onusienne déployée dans le pays depuis 2004.
Le président Jovenel Moïse et les membres de son gouvernement ont fait attendre plus de 40 minutes la délégation de Conseil avant de se présenter à la réunion de travail programmée, un choix diplomatique salué par les détracteurs de la mission des Nations Unies pour la stabilité en Haïti (Minustah).
Car cette visite est loin de plaire à tous dans le pays et surtout aux victimes du choléra, une épidémie introduite en octobre 2010 par des Casques bleus népalais qui a déjà fait plus de 9 000 morts.
«Le choléra nous a condamnés, nous a ruinés en plus de continuer à tuer des gens ici», a regretté Nanouche François au côté de 200 manifestants regroupés jeudi matin devant la principale base de la Minustah à Port-au-Prince.
En décembre, l’ancien secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon avait présenté des excuses aux Haïtiens mais l’ONU considère ne pas être légalement responsable de la situation.
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Source/Journal de Montréal
Photo/Archives
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