PORT-AU-PRINCE – Le bureau de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe prend note de l’annulation de toutes les mesures d’interdiction de départ émises récemment par le Parquet de Port-au-Prince à l’encontre de plusieurs anciens Premiers ministres et anciens ministres de l’administration Martelly dans une liste soumise au bureau de l’immigration.
Le bureau tient à rappeler que le commissaire du gouvernement ne détient aucun motif légal ni la compétence nécessaire pour prendre de telles mesures. Le Président de la République, M. Jocelerme Privert, a lui-même reconnu que les anciens Premiers ministres et anciens ministres, pour tous les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, sont passibles uniquement par devant la Haute Cour de justice. Le Bureau prend également acte de la correspondance[1] du Premier ministre Enex Jean-Charles adressée au ministre de la justice et de la sécurité publique en date du 2 juin 2016 lui demandant d’instruire tous les parquetiers de veiller à ce que leurs actions soient circonscrites dans le strict respect de la loi.
En ce sens, Le bureau appelle à la cessation immédiate de la violation des droits de la personne apte à ouvrir la voie à des dérives totalitaires qui risquent de replonger le pays dans les travers de la période de la dictature.
Le Bureau de l’ancien Premier ministre Lamothe tient également à adresser ses plus vifs remerciements à tous les compatriotes qui ont manifesté leur solidarité sans faille avec M. Laurent Lamothe durant cette semaine dans sa lutte pour rétablir le respect des droits de la liberté individuelle de chaque citoyenne et citoyen haïtien.
Bureau de Communication Laurent LAMOTHE
Contact : 4799-8031
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[1] Extrait de la correspondance du 2 juin 2016 du Premier Ministre Enex Jean Charles, adressée au ministre de la justice et de la sécurité publique: “Cette requête intervient en considération de l’obligation pour le gouvernement de freiner tout agissement des parquetiers de la République qui serait de nature à porter atteinte aux droits et libertés fondamentaux et garantis par la constitution et Conventions Internationales auxquelles la République d’Haïti est État partie. Je suis persuadé que cette requêterencontrera votre souci du respect des principes régissant l’État de droit”.