PORT-AU-PRINCE – Le Commissaire du gouvernement a convoqué des témoins, les premiers sur la liste étant l’ancien sénateur Steven Benoît, l’ex-député Youri Latortue, et les deux hommes d’affaires Reginald Boulos et Dimitri Vorbe. Les quatre hommes étaient de grands critiques du défunt président Jovenel Moïse.
Des doutes subsistent toutefois dans la population à savoir si les auteurs du crime feront face aux conséquences de leurs actes.
Parfois le parquet va libérer quelqu’un, parce que un substitut a reçu de l’argent. Même le Commissaire du gouvernement n’est pas au courant, même le doyen n’est pas au courant, souligne Jean Chrisnol Prophète, chroniqueur judiciaire. Ici, même si c’est quelqu’un qui a assassiné le président… dès qu’il est puissant, dès qu’il a de l’argent, il peut être libéré.
Les autorités judiciaires gardent de leur côté espoir que le processus démontrera que le système de justice fonctionne en Haïti.
C’est l’occasion pour nous de prouver, par un procès public, que la justice haïtienne peut arrêter et juger tout ceux qui commettent des infractions sur le territoire national, estime Bernard Saint-Vil, doyen du Tribunal de première instance de Port-au-Prince.
Source/Radio-Canada
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