PORT-AU-PRINCE – Le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) dénonce la libération de Anobert François ainsi que sa femme Elenith François, impliqués dans la traite présumée d’une adolescente de 13 ans, dans une note en date du lundi 19 juin 2017, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
L’adolescente a été enlevée à Thomasique (Plateau Central), en juin 2016, et vendue en République Dominicaine comme esclave sexuelle, en échange de 3,000 pesos dominicains, indique l’organisation.
Les deux personnes auraient été libérées, le jeudi 1er juin 2017, sans la tenue d’un jugement, fustige le Garr.
Face à cette situation, il appelle le Comité national de lutte contre la traite des personnes (Cnltp) à diligenter une enquête, en vue de faire jaillir la lumière autour de cette affaire.
L’institution étatique a la responsabilité de garantir la protection des victimes de traite et d’assurer que les présumés criminels soient poursuivis, rappelle-t-il.
« Toute personne, reconnue coupable de la traite des personnes, telle que définie à l’article 1.1, commet un crime et est passible de sept à quinze ans d’emprisonnement et d’une amende de 200 mille à un million 500 mille gourdes »,stipule la loi du 2 juin 2014, régissant la traite et rapportée par la plateforme Garr.
Entre le 15 février et le 8 mars 2017, neuf personnes, arrêtées pour implication présumée dans la traite de 31 adolescentes, âgées entre 13 et 17 ans, à Kaliko Beach (nord de la capitale), ont été libérées par le parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince.
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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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