PORT-AU-PRINCE – Les étudiants grévistes de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) ont, ce mercredi 22 février, pointé du doigt un groupe de professeurs qui s’opposent à leur réintégration au sein de l’UEH.
Expulsés pour cause de vandalismes dans les locaux de la faculté, ces étudiants ont entamé, depuis le 8 février dernier, une grève de faim pour exiger de la direction de l’ENS qu’elle les réintègre.
« C’est par redevance que ce groupe de professeurs reste solidaire à la décision arbitraire et illégale de la direction de l’ENS malgré que certains de leurs confrères reconnaissent effectivement que la mesure est trop sévère», explique l’étudiant finissant du département philosophie, Max Frantz Louis, en conférence de presse. Selon lui, ces professeurs n’osent pas tenir tête vue qu’ils ont obtenu leur poste par faveur et non sur la base de leur compétence.
Deux des 19 étudiants expulsés ont pu réintégrer la faculté après avoir, présenté des lettres d’excuses. Pour les 17 autres la sanction va de 4 à 6 ans pour certains, mais pour 2 d’entre eux , ils ne pourront jamais faire partie à nouveau de l’UEH.
La grève de faim se fait par groupe de 4 étudiants. A chaque épuisement un autre groupe prend les relais, souligne l’étudiant.
Par ailleurs Max Frantz Louis soutient que la décision de la direction de l’ENS a été prise en dehors des règlements de la faculté, de ce fait elle est arbitraire et illégale argumente –t-il .Le rectorat n’entend pas intervenir, il a pris pour prétexte qu’il s’agit d’une affaire interne à l’ENS, a indiqué l’étudiant tout en précisant que cette grève de faim durera jusqu’à leur réintégration.
« Nous estimons que nous avons été largement sanctionnés. Le fait de divulguer nos noms dans la presse alors que nous n’avons rien fait, est plus que nous pouvons supporter », a fait remarquer Max Frantz Louis.
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Source/Haiti Press Network
Photo/Archives
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