PORT-AU-PRINCE – Le président du Sénat haïtien, Andrice Riché, plaide pour un dialogue entre les grands pouvoirs de l’état afin de trouver une issue à la crise. Il est préoccupé par la fin du mandat du président Martelly, le 7 février 2016.
Le sénateur élu dans la Grand Anse exhorte ses 9 collaborateurs au grand Corps à formuler une proposition de sortie de crise à l’attention des responsables des pouvoirs exécutif et judiciaire. Je conseille une rencontre entre le président Michel Martelly, le président de la Cour de Cassation Jules Cantave et moi-même, insiste M. Riché.
Cet avis est partagé par le sénateur Steven Benoît. Il rappelle que selon la constitution amendée seule l’assemblée Nationale pourrait élire un chef d’état lors de la quatrième année de l’administration d’un président empêché.
Le sénateur Benoît explique qu’en l’absence d’une assemblée nationale seuls les 10 membres du Sénat peuvent designer un président provisoire, qui aura la charge de préparer les élections.
Le sénateur Riché pourrait ainsi bénéficier de l’approbation de ses pairs pour assurer l’intérim au Palais National.
Le sénateur Benoît n’est pas contre cette option mais souligne qu’il faut une décision des 10 sénateurs. Cette option est celle qui soit la plus proche de la constitution, insiste M. Benoît.
L’appel à un dialogue entre les pouvoirs de l’état pour trouver une issue à la crise électorale avait été lancé en début de semaine par la commission indépendante d’évaluation électorale.
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Source/Radio Métropole Haïti
Photo/Archives
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