Crime

Haiti: 5 présumés bandits arrêtés pour des actes d’agression contre les religieux catholiques

PORT-AU-PRINCE – La police nationale a fait un coup de filet dans le cadre de la répression des actes de banditisme et d’agression contre les religieux catholiques ces dernières semaines. Cinq personnes accusées de ces forfaits ont été présentées à la presse mercredi. Dix autres personnes dont les noms ont été cités sont activement recherchées par la police.
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La police nationale dit ne pas rester indifférente face aux actes d’agression à outrance subis par des religieux catholiques dans divers endroits du pays ces dernières semaines. Sans pour autant faire trop de bruit, l’institution policière dit mettre les bouchées doubles. Question d’identifier, d’appréhender et de mettre hors d’état de nuire toutes les personnes coupables d’actes crapuleux sur la personne des sœurs et frères de différentes congrégations.
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A telle enseigne que le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH), Gary Desrosiers, a présenté mercredi à la presse cinq présumés bandits arrêtés dans cette affaire. Ces derniers sont des jeunes qui ont entre 20 et 33 ans. Parmi les présumés bandits épinglés par la police se trouvent un certain Daniel Charléus, 25 ans, originaire de Cornillon/Grand-Bois, présenté comme le chef de ce réseau de malfaiteurs, Aresté Jeannot (20 ans), originaire de Boucan-Carré, Jean-Baptiste Jimmy(32 ans), originaire de Croix-des-Bouquets, Pierrelus Lucanord (33 ans) et Sauveur Augustin(33 ans).
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Une dizaine d’autres suspects, comme Charléus, frère de Daniel Charléus, considéré comme auteur intellectuel des attaques, sont activement recherchés par la police. Les prévenus ont été arrêtés à la suite d’une opération conjointe orchestrée par la Direction centrale de la police judiciaire(DCPJ) et le commissariat de Thomazeau en début de semaine. Selon l’inspecteur Desrosiers, les présumés bandits expliquent avoir ciblé les sœurs en raison de leur vulnérabilité. « Ils disent que les religieuses sont plus faciles à attaquer puisqu’elles ne possèdent pas d’armes à feu.
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Pour eux, les religieuses catholiques n’ont affaire qu’à leur Bible, leur chapelet. Donc, elles ne peuvent opposer aucune résistance aux attaques », rapporte le porte-parole de la PNH, indiquant que celle-ci a ouvert une enquête pour savoir pourquoi ce sont des sœurs qui sont les cibles des bandits. A l’instar de bon nombre de secteurs, dont le gouvernement, le secteur des droits humains, les religieux, notamment les protestants…. qui ont déjà condamné les attaques sur les religieuses catholiques, Gary Desrosiers souligne que l’institution policière n’est pas en reste tout en profitant pour présenter les sympathies de la direction générale de la PNH aux congrégations des sœurs victimes des bandits.
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Selon lui, le réseau de gangs a ses bases dans trois communes : Petite-Rivière de l’Artibonite, Verrettes et Thomazeau. Mais ils fonctionneraient dans diverses régions du pays. Pas moins de 19 congrégations dans six départements géographiques ont déjà fait les frais. Il s’agit des congrégations du Centre, de la Grand’Anse, du Sud, du Nord, de l’Artibonite et de l’Ouest. Les congrégations des sœurs à Mirebalais, Saut-d’Eau, St-Michel de l’Attalaye, Thomassin, Boucan-Carré, Pandiassou, Mafrand, Vieux bourg d’Aquin, Maniche, St-Raphaël, Petite-Rivière de l’Artibonite, L’Estère, Verrettes, Croix-des-Bouquets, Delmas, Marin/Tabarre, Sybert, Thomazeau sont jusque-là les différentes victimes des agresseurs.
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Une quantité d’objets, dont des bijoux, projectiles, douilles, une arme à feu, des téléphones portables, des serrures de portes et un bâton pour frapper les soeurs au moment des forfaits ont également été saisis par les policiers qui ont mené l’opération à Thomazeau. Voies de faits, vols de nuit, vols à main armée sont, entre autres, les principaux chefs d’accusation pesant sur ces personnes interpellées.
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Source/Le Nouvelliste

Photo/Facebook

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